Molière (1622–1673) vs Shakespeare (1564–1616)
Deux géants, deux styles, deux ambiances. L’un maniait la farce sociale avec un français bien acéré, l’autre sculptait la langue anglaise en vers étourdissants. Molière faisait tousser l’aristocratie sur fond de maladies imaginaires ; Shakespeare préférait les crânes, les poignards, les potions douteuses… et les doubles sens à tiroir.
Ils ne se sont jamais rencontrés (l’un était déjà mort), mais dans la BD, tout est permis. Leurs joutes verbales traversent les siècles, entre tirades frénétiques et alexandrins douteux.
Le saviez-vous ?
Les puristes anglais pensent que Shakespeare n’a peut-être pas tout écrit lui-même. Les Français, eux, savent très bien que Molière faisait tout… mais toujours avec une troupe à nourrir et des dettes à fuir.