Le spermatozoïde

Petit, rapide, entêté… et très, très mal compris. On vous a dit qu’il “gagnait la course” ? Mensonge patriarcal. Le spermatozoïde n’est pas un champion. Il est un prétendant, humble et un peu perdu, qui frappe à la porte d’un ovule bien plus sélectif que Tinder.
Car c’est l’ovule qui choisit. Il analyse, trie, teste, et parfois rejette. Un peu comme une RH avec 300 CV identiques.
Biologiquement, tous les embryons commencent… femelles. Le pénis n’est qu’une variation de clitoris, le scrotum une poche vaguement recyclée du vagin. En somme : on est tous conçus comme des femmes. L’homme, c’est une option.
Et ce petit spermato qui n’a pas été choisi ? Il rêve encore, triste et délaissé, dans une vasectomie refoulée ou une chaussette lycéenne.

Le saviez-vous ?
Au XVIIe siècle, certains scientifiques comme Nicolaas Hartsoeker affirmaient avoir vu un petit “homunculus” — un homme miniature — dans la tête des spermatozoïdes. Ils pensaient que l’enfant entier était contenu là, tout replié comme un bagage cabine, et que le rôle de la femme se limitait à lui fournir un logement neuf pendant 9 mois.
Oui, c’est aussi absurde que sexiste.

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